Avant même d’avoir lieu, le conseil municipal programmé à un horaire inhabituel ce jeudi au lieu du vendredi était donné à huis-clos d’après les rumeurs.
Il en a été tout autrement :
Au début du conseil, M. Lesage (liste Réussir Lamorlaye) demande au maire Didier Garnier s’il va faire lecture de la lettre de M. Madeleine (démissionnaire depuis le 28/01) comme à sa demande. Le maire refuse et M. Lesage commence la lecture à l’assemblée.
Cette lettre qui dénonce l’attitude inacceptable du maire n’est pas du gout de M. Garnier qui, avec ses colistiers se lèvent et sortent de la salle du conseil.
La lecture de la lettre en présence du public, des journalistes et des listes d’oppositions se poursuit.
M. Drumont (liste Lamorlaye Avenir) à son tour lit une lettre demandant au maire (toujours absent) un retour aux élections.
Mme Curan-Bidaut (liste Réussir Lamorlaye) en fait de même.
Le maire reprend ensuite sa place mais Mme Jean (liste Lamorlaye Autrement) qui n’a pas encore eu le temps de prendre la parole, tente de le faire non sans mal car le maire ne l’entend pas de cette façon. Elle parvient cependant à exprimer son indignation et réclamme elle aussi un retour aux élections.
L’opposition (Lamorlaye Autrement, Lamorlaye Avenir, Lamorlaye passionnément et Réussir Lamorlaye) en signe de protestation décide de quitter le conseil municipal qui a du être ajourné faute de quorum.
Le prochain conseil devrait avoir lieu le 22 mars selon nos sources.
Le jubé, vous voyez ce que c’est ?
C’est la séparation de l’église en deux.
D’un coté les fidèles de l’autre les clercs, les initiés, les sachants.
Vécu comme un trait d’union par d’aucuns, comme une séparation par d’autres.
Jubé que symboliquement les révolutionnaires ont abattu.
Le jubé existe dans l’esprit de certains qui, en recherche d’honorifiques révérences, qui mettraient bien en plus une estrade pour se hisser plus haut que leur culte, façon de s’élever et d’abaisser (géométriquement) l’autre.
La démocratie est passée par là.
On ne se met pas au service de sa collectivité locale pour plastronner dans les lieux publics.
Sauf à risquer de se faire écharper, un comble quand on bombe la poitrine en se montrant élus.
Les citoyens de base qui agissent dans le droit sont honorables, honorons-les.
Bien sur je suis plus anarchiste que bitumineux
ça sent la fin de règne ce genre de tumulte sur la place du village.
Le 22 mars, comme le mouvement du 22 mars qui a vu naître en 1968 ce que l’on sait ?
Quelqu’un comme notre maire qui prétend être encarté depuis 1968, ce qui signale une précocité exceptionnelle ou un esprit réactionnaire qui attend 40 ans pour passer à l’acte politique.
(d’un article du Parisien de novembre 2007 on déduit qu’il avait 17 ans en 1968)
vous oubliez de dire
– que Daniel JH etait absent alors que l’ordre du jour prevoyait la presentation du budget
– que Mme Bachelier n’est pas sortie et a rejoint la troupe du maire en fin de seance
– que c’est Miccoli qui s’est levé le premier puis le maire et sa troupe ont suivi
– que Mme Tardiveau a remplacé officiellement M Madeleine
Effectivement vous avez entièrement raison.
Merci pour ces précisions.
Il est à noter que Jacques-Henri Daniel réside à Lyon.
J’en profite aussi pour faire remarquer que Richard Crépon habite Coye la Forêt et Laurence Sarton habite St Leu. Je vous l’accorde, c’est moins loin que Lyon…