5 juillet 2010,
Une commission hippique de la CCAC, présidée par le maire de Lamorlaye Didier GARNIER s’est tenue afin de présenter, le projet de méthanisation.
Au cours de cette réunion, l’Institut de France au travers de son représentant, le général Millet, en charge du domaine de Chantilly a déclaré son opposition à l’implantation de l’usine de méthanisation au mont de Pô.
Le 04 juillet le conseil de la communauté de communes de l’aire cantilienne a pris acte du retour au Mont de Pô à Chantilly, de l’usine de méthanisation envisagée à Lamorlaye.
Nous restons vigilants car cette implantation est subordonnée à la modification du PLU de Chantilly.
Reste le problème de l’existence du réseau de transport et distribution de chaleur dont la définition n’est pas communiquée.
Nous sommes opposés à sa réalisation sur le territoire de Lamorlaye s’il est finançable par nos impôts locaux et nous ne manquerons pas de vous consulter à ce sujet.
Cette réunion présidée par le maire de Lamorlaye Didier GARNIER a été ajournée au moment où le site d’implantation était dévoilé.
En effet, au cours de cette réunion, l’Institut de France au travers de son représentant, le général Millet, en charge du domaine de Chantilly a déclaré son opposition à l’implantation de l’usine de méthanisation au mont de Pô.
L’usine repart au mont de Pô sous le signe du retour à l’envoyeur, en application du principe pollueur payeur.
La pétition qualifiée de modalité un peu froide par M. le Président, est présentée comme la défense d’intérêts particuliers.
La nécessité de la modification du PLU est évoquée.
Page 1, l’élimination du fumier par le biais des champignonnistes est évoquée au passé. La recherche d’une autre solution est proposée.
Le Grenelle de l’environnement est le cadre de cette solution de valorisation du fumier.
Page 2 & 3, des éléments quantitatifs sont fournis notamment :
Page 4 :
Des éléments purement techniques doivent guider la décision : Bilan carbone, aspects paysagers et écologiques, réseau de chaleur.
Notre pétition est établie par des Morlacuméens soucieux de maintenir les caractéristiques de leur cadre de vie,
libres et de bonnes mœurs, également amis du riche et du pauvre, s’ils sont vertueux.
Si le projet était si performant, comment Chantilly à laissé passer une telle aubaine au profit de Lamorlaye ?
Personne ne nous fera croire que la CUMA est seule détentrice de la décision.
Cette liste de nuisances n’est pas exhaustive car comme tout projet novateur, il comporte des mauvaises surprises.
L’électricité en France est principalement nucléaire et hydraulique, viennent en secours gaz, fuel et charbon.
Produire de l’électricité combinée à de la chaleur avec un rendement d’au plus 85 % veut dire 15 % de pertes.
Le gain écologique de l’énergie est nul s’agissant de remplacer du gaz de ville et de l’électricité sans GES.
Le gain écologique prétendu sur la pollution du fumier est à comparé à la situation actuelle.
Que fait-on du fumier aujourd’hui ?
A l’état de nature le fumier ne se transforme pas en méthane. Prétendre que tant de tonnes de fumier équivaillent à tant de m3 de méthane est un mensonge. Tant de tonnes de fumier peuvent se transformer en tant de m3 de méthane, ce qui est différent.
Pour cette transformation il faut une usine qui permette l’élaboration d’un processus industriel dans lequel :
L’état anhydre, l’état anaérobie, puis des stades thermiques à une température puis une autre plus élevée. Autant de conditions, non exhaustives pour produire le méthane brûlé au plus à 85% soit 15 % de pertes.
Non les conditions ne se comparent pas, les contextes sont radicalement différents. De plus, les implantations sont loin des habitations.
La comparaison de ces bilans serait un bon outil d’évaluation de la valeur écologique de chacun des projets.
Rapport Prévot – Orselli
Article du Parisien – La méthanisation déjà contesté
Edition spéciale du bulletin de la C.C.A.C.
Le document CUMA Sud Oise de janvier 2009
Les sites ADEME et MANICORE
extrait du dossier de la CUMA
20 mai 2009 – Courrier Picard : Ils mettent leur ville à vendre sur eBay
20 mai 2009 – Le Parisien : Les anti-fumier de cheval vendent la ville sur eBay
20 mai 2009 – Libération : Une ville en vente sur eBay pour fuir le fumier
20 mai 2009 – Le JDD – Une ville en vente sur ebay
20 mai 2009 – HuffPost : Une ville de l’oise en vente sur ebay
21 mai 2009 – Courrier Picard : La ville est retirée de la vente sur eBay
27 mai 2009 – Le Parisien : Le maire porte plainte contre le mystérieux collectif
6 juin 2009 – Le Parisien : Le mystérieux collectif récidive
17 juin 2009 – Le Parisien : Déjà 1 000 signatures contre l’usine de méthanisation
3 juillet 2009 – Le Parisien : L’usine de méthanisation revient au Mont-de-Pô
14 septembre 2009 – Le Parisien : L’usine de « fumier de cheval » attendue pour 2011
21 octobre 2009 – Le Parisien : Que penserait le duc d’Aumale de la valorisation du fumier
20 mai 2009 – RTL : Lamorlaye, une ville de l’Oise à vendre sur Ebay (1:14)
26 mai 2009 – France Info : L’émission n’est plus en ligne
20 mai 2009 – France 3 : 19/20
Une installation de biogaz située à Daugendorf a été détruite, le 16 décembre dernier, par l’explosion de son digesteur. Cette installation venait d’être mise en service trois jours auparavant et était composée d’un digesteur de 20m de haut et 17m de diamètre.
Personne n’a heureusement été blessé. Les dégâts matériels sont par contre importants : la biomasse a été projetée jusqu’à une distance de 200m et les bâtiments construits à côté du digesteur ont été sérieusement endommagés. Le montant des dégâts n’a pas encore été définitivement évalué.
La cause de l’explosion n’est pas, à première vue, due à la production de biogaz, mais plutôt à une erreur de dimensionnement statique lors de la construction de l’installation.
Une installation de biogaz située à Daugendorf a été détruite, le 16 décembre dernier, par l’explosion de son digesteur. Cette installation venait d’être mise en service trois jours auparavant et était composée d’un digesteur de 20m de haut et 17m de diamètre.
Personne n’a heureusement été blessé. Les dégâts matériels sont par contre importants : la biomasse a été projetée jusqu’à une distance de 200m et les bâtiments construits à côté du digesteur ont été sérieusement endommagés. Le montant des dégâts n’a pas encore été définitivement évalué.
La cause de l’explosion n’est pas, à première vue, due à la production de biogaz, mais plutôt à une erreur de dimensionnement statique lors de la construction de l’installation.
Dans un site de production de biogaz par valorisation de déchets organiques, une émanation de sulfure d’hydrogène (H2S) tue 3 employés et un conducteur de camion venu décharger des déchets issus d’un abattoir.
Une personne sérieusement intoxiquée est hospitalisée. La concentration extrêmement élevée en H2S dans le hall complique l’intervention des pompiers dont une dizaine souffrira d’intoxication plus ou moins légère. Une longue aération (plus de 24 h) sera nécessaire avant d’autoriser l’accès au bâtiment.
Arrivé le soir, le camion en provenance des Pays-Bas stationne devant l’établissement jusqu’au lendemain matin. Le drame se produit alors que le chargement du camion est déchargé à l’intérieur d’un hall fermé pour limiter les nuisances olfactives, dans une fosse de 100 m³ équipée de 2 agitateurs et dont le couvercle ne peut être fermé en raison de la défaillance du moteur électrique qui l’actionne.
Explosion dans une usine de méthanisation en Allemagne. Ce lien est la traduction automatique d’un article datant du 19/12/2007 que vous trouverez dans la rubrique PRESSE sur le site de la société Allemande www.fachverband-biogas.de que nous pensons être la référence municipale.
Archives
Vivre à Lamorlaye – Bulletin avril 2009
Vivre à Lamorlaye – Bulletin mai 2009
Vivre à Lamorlaye – Bulletin juin 2009