Comment interpréter l’absence de commentaire sur le site de Lucienne Jean à propos des derniers événements morlacuméens ?
- Aucun retour sur le conseil municipal du 18 mai
- Aucune prise de position sur l’assemblée générale de l’association syndicale du Lys-Chantilly
Alors que nous la connaissons plus loquace habituellement.
Est-ce que ses liens associatifs lui interdisent une prise de position ?
Dans tous les cas, nous espérons qu’elle n’a rien de grave.
Mea culpa, mea culpa mea maxima culpa,
je rectifie le point 6 avec toutes mes excuses !!!
J’avais mal interptété les chiffres et les lettres.
Je ne pensais pas que l’ensemble du volume d’eau totalisait 600 000 m3/an soit plus que le seuil 200 000 m3/an qui, dépassé introduit la nécéssité d’une AUTORISATION.
AUTORISATION !!!
L’AUTORISATION est requise en regard non pas de ce document très peu chiffré mais d’un autre.
Voici la position d’Hydraulicienne JEAN à propos des forages.
« A Madame le Commissaire enquêteur chargée de l’enquête publique sur le projet de prélèvement d’eau à partir de forages situés entre Coye la Forêt et Lamorlaye par France Galop pour l’arrosage de pistes de course et d’entrainement
Madame le Commissaire enquêteur,
Voici les remarques que nous exprimons au nom pour la liste Lamorlaye Autrement sur le dossier cité en objet que nous avons consulté en mairie de Lamorlaye :
1) Le projet de prélèvement risque de déséquilibrer les mouvements souterrains de l’eau dans une région particulièrement sensible puisqu’il s’agit de zones humides déjà fragilisées.
C’est bien entendu à éviter et c’est de plus contraire aux principes fondateurs du PNR qui doivent être respectés par tous sur l’emprise du Parc ; il serait dommage qu’un intervenant aussi important sur le plan économique et culturel que France Galop (qui de plus participe à la gestion du Parc) s’autorise à les bafouer.
2) Le prélèvement dans l’Oise date de plus de 100 ans : on peut penser que la nature a trouvé des parades ou que les dommages se sont fait sentir il y a bien longtemps. Maintenir ce prélèvement ne risque pas de faire que la situation empire ; par contre la mise en oeuvre de nouveaux forages va créer un nouveau problème pour nos zones humides
3) Il nous semble que la remise en état de la conduite amenant l’eau de l’Oise serait l’action la plus logique : mais peut-être que les forages sont subventionnés et pas le remplacement d’un vieux tuyau posé en 1895 !
4) Bien que n’étant pas spécialiste (mais c’est l’objet d’une enquête publique de donner la parole aux citoyens et aux élus spécialistes ou pas) le chiffre cité dans la lettre du Service des Eaux et de la Pêche reçue le 17/1/11 par France Galop est inquiétant : elle note une incidence sur les milieux du fait de prélèvements correspondant à 83% du renouvellement de l’aquifère !
5) Il faudrait profiter de la remise en état de la conduite venant de l’Oise pour fermer l’exploitation du forage F1 qui a été mis en service sans enquête publique puisque ses prélèvements (200000m3/an) sont juste en dessous du seuil de déclenchement de la procédure d’autorisation avant utilisation.
6) Enfin il est particulièrement regrettable et absurde que l’autorisation de prélèvement ne soit faite qu’après la création des forages qui est faite sur simple déclaration.
Nous sommes donc, pour l’ensemble des raisons ci-dessus exposée, CONTRE l’autorisation de prélèvement à partir des forages F2 et F3 ; nous sommes aussi POUR l’arrêt des prélèvements à partir de F1 ce qui suppose que le commissaire enquêteur recommande la mise à niveau nécessaire des installations de Toutevoie et le remplacement du vénérable tuyau qui apporte l’eau sur les pistes de France Galop.
Nous espérons que vous voudrez bien prendre en considération nos remarques et propositions dans vos conclusions.
Veuillez agréer, Madame le Commissaire Enquêteur, l’expression de nos salutations respectueuses
Lucienne Jean pour la liste Lamorlaye Autrement »
Le point 1- Est une déclaration de position type ligne Maginot, une guerre de retard, franchissable par contournement, fondations inexistantes, c’est juste je suis là, j’existe.
Le point 2 – Madame hydraulicienne JEAN attribue, sans arguments aucuns, de futurs problèmes, sans les nommer, aux forages et laisse passer l’idée que les dommages passés, pendant 100 ans, se sont résolus seuls.
C’était mieux hier ! Vieille antienne rétrograde, refus du progrès, retour romantique à la nature magique.
Le point 3 – La logique serait le remplacement du vieux tuyau, sans en donner les caractéristiques, sans prendre en compte sa longueur, sans considérer qu’en 100 ans la plomberie à fait des progrès.
Musée faction de la conduite d’eau, et même accusation de ce que le choix de ne pas remplacer la vieille tuyauterie serait d’ordre économique.
Autrement dit, par moi, pourquoi faire efficient et bon marché alors que l’on peut faire cher et inefficace.
Là les bras m’en tombent !
Le point 4 – En effet vous n’êtes pas spécialiste. Les prélèvements d’eau pris dans la rivière vont en presque totalité à la nappe, on sait tous, y compris les non spécialistes, que l’eau d’arrosage s’infiltre dans le sol.
Dans le cas du pompage d’eau de rivière, la totalité des volumes manquent en aval.
Dans le cas de forage, la quasi-totalité de l’eau puisée, disons 90%, revient à la nappe d’où elle sort.
Le rapport n’est donc pas de 83% mais du 1/10 c’est-à-dire 8.3 %.
C’est omettre que la nappe a une très grande inertie et que les puisages estivaux, à fortiori en années de sécheresse, se font à contre cycle, alors que le pompage en cours d’eau se fait en saison chaude, au plus bas de son débit, ce qui compromet la vie aquatique et aggrave les conséquences de la pénurie d’eau du cours.
Le point 5 – Le prélèvement de 200 000 m3 en rivière correspond à 200 000 m3 pris à la rivière et donnés à la nappe qui ne demande rien.
Le prélèvement de 200 000 m3 à la nappe correspond à 180 000 m3 qui retournent à la nappe.
Le point 6 – Il n’y a pas d’autorisation, seulement une déclaration. L’absurde invoqué n’est pas celui prétendu.
J’imagine Hydraulicienne JEAN aux affaires !
Qu’elle vienne causer un peu et expliquer sa position par autres choses qu’un salmigondis indigeste de propos vaseux.
Vaseux s’agissant d’eau ! non mais !
Y a des actions qui font pschittt, ça c’est de l’eau pétillante !
Y a des actions qui font plouf et même pas de vaguelettes !