En janvier, on pouvait lire un peu partout dans la presse et sur les blogs : La SNCF part à la chasse aux lapins et aux blaireaux.
Apparemment la nouvelle arme contre les retards et les dégradations. Pour cela un garde de chasse traque sans relâche lapins et blaireaux.
En 2011 en Ile-de-France, la SNCF a enregistré 100 heurts d’animaux qui ont entraîné le retard ou l’annulation de 516 trains et la perte de plus de 116 heures et le montant des indemnisations pour les dégâts causés par les lapins s’est élevé à 260 000 € en 2010, souligne la SNCF.
Depuis, quelques milliers de lapins et blaireaux ont dû être décimés mais les retards persistent.
Cependant, le garde-chasse explique :
Les lapins de garenne creusent tout le temps, ce qui impacte la stabilisation de la voie qui pourrait faire dérailler un train alors que les blaireaux, eux, remuent jusqu’à 20 tonnes de terre par an.
Alors, demandons aux lapins de venir creuser notre réseau d’assainissement et aux blaireaux de venir remuer le fumier à Lamorlaye.
Je comprends pourquoi au wagon bar ils ne proposent maintenant plus que des sandwiches au pâté. C’est qu’il faut l’écouler le lapin made in SNCF.