L’école de musique Concerto nous a présenté son concert des professeurs samedi 14 mai au foyer culturel de Lamorlaye.
Un concert particulier car cette année Concerto fête ses 10 ans d’existence.
Cette école fondée par Jacques Gary en l’an 2000 est composée de professeurs qui ont tous un parcours impressionnant et qui sont de véritables musiciens dans l’âme et cela se ressent sur scène.
Nous avons eu le droit à un show de grande qualité mélangeant les styles de musique où Beethoven côtoyait Stevie Wonder, Eagles ou encore Buddy Miles.
Le spectacle a commencé par Mishaela, une chanson en hébreu de la chanteuse Israélienne Noa interprétée par Dora Bailey, accompagnée à la guitare par Maurice Yacobi, Thierry Boucly à la contrebasse, Pascal Boyer à la batterie et Youri Réquéna aux percussions.
Jean Marie Slonski est ensuite monté sur scène avec sa guitare pour nous interpréter Just a gigolo de Louis Prima.
Puis est arrivé un moment magique où Irina Raetskaya Picard s’est installée au piano pour rester seule avec Maurice Yacobi à la guitare. Ils ont joué Lettre à France de Michel Polnareff. Cette osmose entre le son du piano et le son de la guitare électrique a transporté la salle dans un pur moment de bonheur.
Everlasting love de Jamie Cullum, Peaceful easy feeling d’Eagles et Smooth operator de Sade nous ont emmené jusqu’à l’entracte.
C’est avec le 1er mouvement de la sonate en ré mineur, opus 31 n°2 (La tempête) de Beethoven que le spectacle a repris. L’interprétation à la fois sensible et passionnée d’Irina Raetskaya Picard nous a fait vivre un moment de grâce qui a créé une véritable rencontre avec le public.
Alexis Tcholakian s’est installé au piano pour nous interpréter Dindi du brésilien Antonio Carlos Jobim dit Tom Jobim. Les touches de son clavier semblent être le prolongement direct de sa bouche car il articule (littéralement) les notes qu’il joue avec une sensibilité déconcertante.
Deux autres titres de Tom Jobim ont suivi : Chega de saudade et Agua de beber.
Mathias Walleran a ensuite rejoins les musiciens pour interpréter un morceau ou le saxophone prend toute sa dimension et pose le rythme dans la chanson Sir Duke de Stevie Wonder.
You don’t know what love is de Gene de Paul et Stella by starlight de Victor Young nous ont transporté jusqu’au dernier titre de la soirée Change de Buddy Miles avec comme dans tous les concerts des solos de chaque musicien afin de les présenter.
Encore merci pour cette magnifique soirée.
Sade – Smooth Operator
Stevie Wonder – Sir Duke
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