Les Morlacuméens sont venus nombreux ce samedi 27 février visiter le château de Lamorlaye enfin rénové.
Le château qui appartenait à l’institut biblique européen depuis 1960 est la propriété de la commune depuis 2005.
Bien que fondé vraisemblablement au XIIIe siècle, il n’est ni inscrit ni classé aux monuments historiques.
Ruiné pendant la guerre de Cent Ans puis reconstruit, il est passé entrés les mains de différentes familles.
En 1880, l’architecte Ernest Sanson ajoute le pavillon d’angle à gauche du château où l’on peut encore y voir le grand escalier qui est certainement la pièce maîtresse de cet édifice.
Car il faut bien le reconnaître, c’est avec la charpente que l’on peut apercevoir dans une des pièces du dernier étage le seul vestige du château.
Château qui a été modernisé plutôt que restauré.
Interrogée sur le coût d’entretien, madame le maire Nicole LADURELLE a avancé le montant de 25 000 € par an. Ces frais incluraient l’entretien, le chauffage et le gardiennage. Espérons qu’il ne manque pas un zéro.
Sur le transfert de la bibliothèque en ce lieu, la réponse négative est motivée par un problème technique au niveau du plancher qui ne serait pas en mesure de supporter la charge. Alors notre suggestion est de rénover l’Orangerie est d’y installer la bibliothèque car les habitants le méritent bien.
Néanmoins, le hall d’entrée avec ce bel escalier et les pierres de taille accueille chaleureusement les visiteurs.
Beaucoup d’entre vous nous questionne sur la possible salle de réception ou de mariage. Elle existe bien mais a priori on ne pourra pas s’y marier car la loi impose que l’on se marie à l’adresse de la mairie. Une annexe sera-t-elle donc créé au château pour contourner la loi, affaire à suivre.
Pour ce qui est de la salle de réception et bien les avis sont partagés pour deux raisons principalement :
- Le nombre maximum de personnes est fixé à 120 mais au vue des dimensions de la pièce, les invités devront rester debout.
- Quant à la cuisine, il est difficile d’envisager d’y cuisiner voir même d’y réchauffer les plats tant elle n’est pas pratique. L’évier et le coin cuisson sont quasi inexistants. Solution, manger dans des assiettes en carton suggère un visiteur.
Dans les étages, on se croirait plus dans un hôtel que dans un château (qui était un des projets avant le rachat par la ville). On y trouve des pièces de toutes tailles, certaines destinées aux associations, d’autres à usage de bureaux à louer (nous attendons les conditions financières, le règlement intérieur et les règles d’attribution).
Concernant les caves qui ne seront pas ouvertes au public, on ne connaît pas encore l’utilisation qui en sera faite, mais l’hygrométrie permettrait d’y aménager soit une belle cave à vin soit un fumoir à saumon. Avis aux amateurs.
Tous les promeneurs espèrent que l’ouverture du château au public entraînera par voie de conséquence une révision de l’amplitude horaire de l’ouverture du parc.
L’affluence a également démontré la nécessité de répondre rapidement aux besoins de stationnement.
Nous voyons deux solutions :
- 1ère solution : transformer et ouvrir le terrain à l’arrière de l’ancienne maison en ruine de la rue du vieux château
- 2ème solution : relier le centre-ville au parc du vieux château par une des trois allées donnant sur la place du marché
Le château de Lamorlaye en péril ?
Concernant la cave un peu de fumier de cheval pourrait permettre d ouvrir la première champignonniere de Lamorlaye de recycler localement le fumier des écuries et de créer de nouveaux emplois.
Une proposition très COP21 !